Les adeptes des deux roues en général, et les utilisateurs de scooter en particulier, sont davantage exposés aux accidents que les voitures que les automobilistes. Les conséquences sont plus ou moins graves selon les cas et peuvent aboutir à des traumatismes lourds, à des dommages physiques irréversibles pouvant compromettre l’avenir des concernés.

Quelles sont les causes d’accident en scooter ?

Outre le fait que les 2 roues n’ont pas de carrosserie, et donc que leurs conducteurs sont plus vulnérables que les automobilistes par rapport aux accidents, les scooters sont particulièrement exposés aux dangers de la route en raison d’une part, de la relative accessibilité du public à ce type de véhicule, et d’autre part, de la non-conformité d’un grand nombre d’usagers de scooter aux règles élémentaires de sécurité notamment en ce qui concerne les équipements de protection obligatoires comme les casques et les gants. Mais la plus grande source d’accident engageant des scooters reste les comportements à risque comme les changements de file intempestifs, l’utilisation des écouteurs, les dépassements par la droite, le non-respect des feux rouges, etc. ainsi que de l’alcool au guidon… En outre, l’état, ou plutôt le mauvais état d’un scooter est également un facteur d’accident important, car les défaillances mécaniques comme des freins qui lâchent ou des pneus trop usés sont des éléments à risque sérieux. Les modifications apportées sur les scooters débridés, notamment pour les 50cc, sont souvent des sources de défaillances mécaniques entraînant des accidents, car ni les freins, ni les suspensions, ni le châssis de ces petites cylindrées ne sont en adéquation avec leur puissance après débridage.

Quels sont les dommages après un accident en scooter ?

Les accidents de scooter sont généralement destructeurs et les préjudices y afférents se subdivisent en dommages matériels et/ou corporels. Le dommage matériel concerne les détériorations du véhicule, tandis que le dommage corporel concerne les préjudices physiques impactant le ou les conducteurs du véhicule. Pour les dommages corporels, outre le(s) décès, les conséquences des accidents de scooter les plus graves sont notamment la lésion cérébrale et la paralysie, car les accidents affectent surtout la tête, la colonne vertébrale ou les jambes des concernés. À noter que ce sont les conducteurs les plus jeunes qui sont les plus touchés par ces accidents.

Comment prévenir les accidents en scooter ?

Les risques d’accident en deux roues sont largement plus fréquents qu’en voiture et le cas échéant, les dégâts peuvent être corporels et/ou matériels. Dans tous les cas, le conducteur d’un scooter est toujours vulnérable sur la route d’autant plus que conduire prudemment nécessite davantage d’effort de la part d’un motocycliste que d’un automobiliste. Mise à part l’adoption d’une conduite préventive, c’est-à-dire une forte anticipation de l’attitude des autres usagers de la route, une maîtrise parfaite de son véhicule et de sa vitesse, la prévention des accidents en scooter comporte plusieurs points, dont le respect du Code de la route et des conditions imposées par la sécurité routière comme l’âge minimum requis de 14 ans, la possession du permis A ou AM, d’une carte grise ainsi que d’une plaque d’immatriculation homologuée et d’un certificat d’assurance. Le deuxième point concerne la complétude des équipements de sécurité obligatoires à savoir le casque homologué et les gants certifiés. La veste, le pantalon ou les bottes de moto sont facultatifs, mais néanmoins nécessaires pour plus de sécurité. Le troisième point concerne la visibilité : l’utilisateur d’un deux-roues doit être le plus visible possible auprès des autres usagers de la route, ce qui implique de porter des tenues aux couleurs vives avec les bandes réfléchissantes et d’allumer les feux de croisement le jour.